Demande pour observer, manipuler et étudier les espèces sauvages aux TNO

Facteurs sanitaires à considérer dans la manipulation des espèces sauvages

Tous les domaines de travail sur le terrain qui demandent d’interagir avec les animaux sauvages comportent des risques de transmission de maladies de l’humain à l’animal, comme le syndrome du museau blanc (chauve-souris), le chytridiomycose (amphibiens) ou le COVID-19 (mustélidés et gros félins). Certaines maladies de la faune, comme la rage, peuvent aussi se transmettre de l’animal à l’humain.

Le Comité de protection de la faune des TNO veille à la conservation, à la santé et au bien-être de la faune aux TNO; empêcher la transmission à la faune de nouveaux agents pathogènes fait donc partie de ses priorités.

Dans le processus de demande, tous les demandeurs de Permis de manipulation d’animaux sauvages doivent expliquer les mesures qu’ils prévoient prendre pour minimiser les risques d’exposition de la faune à la maladie.

Nous encourageons tous les chercheurs à respecter les pratiques exemplaires suivantes :

  • Minimisez la manipulation de la faune dans la mesure du possible (p. ex. recueillir des échantillons du milieu).
  • Évaluez la nécessité de manipuler la faune. Est-ce possible que vous ou votre équipement ayez été en contact avec un agent pathogène zoonotique? Avez-vous des symptômes?
  • Protégez-vous et protégez la faune en adoptant de bonnes pratiques, comme porter un masque et mettre en place un protocole pour réduire l’exposition de chacun aux maladies.

Ressources

Voici quelques documents d’orientation pour aider les chercheurs à minimiser la transmission de maladies infectieuses entre l’humain et la faune :